Manganji Amatou

Le Manganji Amatou est un piment vert cultivé dans les villes d'Ayabe, de Maizuru et de Fukuchiyama dans la préfecture de Koto. Il n'est pas épicé, et est utilisé exclusivement pour sa chair comestible. Le nom de Manganji Amatou a été choisi en 1998 comme marque pour les piments produits dans la ville de Maizuru.

Il est plus grand que des variétés comme le piment vert de Fushimi qui pousse aussi dans la préfecture de Kyoto, avec une longueur de 10 à 23 cm, et sa peau est épaisse comme tous les piments verts. Son goût à un parfum spécial et une douceur avec des accents rustiques, et même si c'est un grand piment, les fruits sont souples avec peu de graines, et faciles à manger.

Les variétés du Manganji Amatou sont limitées aux piments Manganji et à sa variété améliorée, le Kyoto Manganji n°2. Les piments Manganji sont de gros piments peu épicés, mais le Kyoto Manganji n°2 a été affiné pour être encore moins épicé. Si on les compare aux autres gros piments, leur apparence est clairement distincte, avec leur cou resserré, et leur forme légèrement courbée. Le marché apprécie beaucoup leur apparence spécifique, leur douceur, leurs sensations agréables malgré la peau épaisse, et leur grande qualité homogène.

La ville de Maizuru dans la préfecture de Kyoto était une zone de production horticole qui a activement introduit d'excellentes variétés de légumes cultivés à Kyoto avant la période d'Edo (1600). A l'époque Meiji, la ville a noué des liens forts avec l'étranger, et est devenue un base du commerce international. Avec un tel passé historique pour la ville de Maizuru, on pense que le Manganji Amatou a pour origine une hybridation naturelle entre une variété locale de Kyoto, le piment Fushimi, et des variétés étrangères. Sa culture a commencé vers la fin de l'ère Taisho (à partir de 1920).

La région de Manganji dans la ville de Maizuru, à l'origine du nom de Manganji Amatou, était à l'origine le lit d'une rivière avec un sol sablonneux, et est adapté à la culture des piments qui sont facilement endommagés par un temps trop sec et un excédent d'eau. De plus, le district est une zone inondable depuis longtemps, et une boue fertile a été accumulée depuis l'amont à chaque épisode de fortes plus. Cela permet de régénérer les sols pour l'utilisation agricole. Un tel environnement favorisé a permis de rendre possible une culture continue, et est devenu connu pour son développement d'espèces spécifiques à la région de Manganji.