Kurosaki Chamame

Les Kurosaki Chamame sont des edamame (graines de soja) avec la « couleur » caractéristique, la « parfum » et la texture agréable en bouche d'une variété dérivée des grains de soja Kohirakata. Comme la peau fine de la cosse est marron, on les a appelés chamame (graines marron). Leur « parfum » ressemble à celui du thé grillé ou du popcorn, et quand on ajoute ce « parfum » à celui des graines de soja vertes, cela donne un goût dont on ne peut plus se passer.

Les Korasaki Chamame sont souvent utilisés pour faire des cadeaux, et ils ont aujourd'hui la réputation d'être des edamame de luxe, car ils ont un arome unique quand ils sont bouillis et grace à l'équilibre entre leur goût et leur douceur.

La zone de production des Kurosaki Chamame se trouve sur la plaine alluviale en aval de la rivière Shinano. La plupart des champs sont des champs aménagés qui se trouvent au niveau de la mer, et leur sol fertile est idéal pour faire pousser des edamame. Cependant, le Kurosaki Chamame est difficile à cultiver et à contrôler si on le compare à d'autres variétés, et si la saison des semailles arrive trop tôt, la plante risque de pousser trop haut et de s'écrouler. On a contourné cette difficulté avec de nombreux efforts sur toute la zone de production pour implanter des types et des techniques de culture appropriés à cette variété.

Pendant leur culture, les périodes des semis et de la récolte sont déterminés afin que les caractéristiqus de « parfum » et de « goût » soient maximisés. De plus, la récolte est effectuée en général le matin, car il est essentiel de préserver la fraicheur des graines.

Les caractérstiques du Kurosaki Chamame, leur « couleur », leur « parfum » et leur « goût » dépendent beaucoup de la varété, et la production locale doit beaucoup a l'établissement de cette variété. Le Kohirakata chamame, l'ancêtre du Kurosaki Chamame, a été introduit depuis la ville de Tsuruoka dans la préfecture de Yamagata à la fin de l'ère Meiji (années 1910). Après de nombreuses années, dans le village de Kohirakata dans la région de Kurosaki, on a sélectionné les grains qui avaient le plus fort « parfum » et qui étaient adaptés au climat et au sol locaux. Les graines furent jalousement gardées, et on interdit qu'ils sortent de la région.

Depuis, après les années 1970, la culture s'est répandue dans la région de Kurosaki comme une alternative à la culture du riz, et ils ont reçu leur nom de Kurosaki Chamame à cette époque. Finalement, la culture des chamame s'est répandu à travers toute la préfecture, mais le nom de Kurosaki Chamame est réservé à la production locale de cette région.